HEJDUK, John, 1988 : Projekte für Riga und Wladiwostok, Catalogue d’exposition, Café Aedes, Berlin.
BAHIJ Maroua HEJDUK, John, 1988 : Projekte für Riga und Wladiwostok, Catalogue d’exposition, Café Aedes, Berlin. JOHN HEJDUK, architecte, artiste et enseignant américain, est connu pour ses objets et formes complexes, pour son insert portée aux questions essentielles de formes, d’organisation, de représentation et de correspondances. HEJDUK s’intéresse à l’histoire des communautés d’un point de vue culturel, sociologique et architectural. Pour lui les éléments architecturaux, la poésie et l’amour pour l’humanité sont indissociable de l’architecture et du développement urbain. HEJDUK place les espaces entre espace actuel (ce qui est aujourd’hui) et l’espace imaginaire (ça qui existe dans l’imaginaire). Il ne répertorie pas de listes interminables de bâtiments pour parler de la ville, mais parle d’atmosphère et des bruits généré par ce lieu. Pour lui l’imaginaire change, à ses propres limites. Il parle aussi de l’invisible qui ne peut être dissout dans le visible sans manipulation. Car il est bien question de manipulation. Il crée des espaces imaginaires avec des éléments architecturaux déplacé de leur contextes, reconstruit, transformé… Par définition, l’imagination est la capacité d’un groupe ou d’un individu à se représenter le monde à l’aide d’un réseau s’association d’images qui leur donnent un sens. Peut-on parler de déconstruction quant à la représentation mental de ses espaces imaginaire ? Il définit des lieux sensibles. La question posée était de savoir ce qui rendait vivante l’architecture dans l’ouvrage d’HEJDUK. Question difficile, à partir du moment ou ces objets paraissent vivant. Est-ce que le fait de prendre en compte l’atmosphère généré par un élément architectural est un manière de rendre vivante celle-ci. Est-ce que ce qui est dégagé par un corps quelconque témoigne de cette vie ? Si telle est la nature de la question est bien évidement. Ce sont bien le situations, sentiments généré par l’architecture qui lui donne tout son sens. Il replace des figures phares dans d’autres contextes presque en personnifiant littéralement les éléments architecturaux. De manière anecdotique il y a même des dessins ou de simples sujets sont les éléments d’architecture. Est-ce que le fait de déplacer, ou de replacer ces éléments hors contextes, c’est lui donner un autre sens, et donc peut être de le rendre vivant ainsi ? HEJDUK, John, 1988 : Projekte für Riga und Wladiwostok, Catalogue d’exposition, Café Aedes, Berlin. |