SILVETTI, Jorge, 1977 : The beauty of shadows, in Oppositions 9.
POLITIS Guillaume SILVETTI, Jorge, 1977 : The beauty of shadows, in Oppositions 9. Ce qui est produit aujourd’hui en architecture consiste à un discours qui commente d’autres discours architecturaux déjà constitués La critique et le mythe produisent un certain type de savoir: La critique : en creusant dans l’objet lui même pour une recherche fondamentale de sa signification Le mythe : représentation de l’objet comme une confirmation de notre précédent savoir et ensuite en le neutralisant. […] Nous savons qu’il est possible de discerner deux types de discours qui sont basés sur des transformations de l’existence, des codes architecturaux et en cela ils sont opposés dans leurs mécanismes et dans leurs effets. Pendant que la critique de l’architecture essaye de la lire, de l’appliquer sans tenir compte du passé; Les mythes crées des faits qui glissent sur l’enveloppe , à sa surface. La réflexion critique du langage sur lui même; même sporadique apparaît comme une partie inévitable de l’architecture. Il y a une réalité historique, le phénomène implique plus d’avancement moins de régression. TAFURI parle “d’un retour du langage”, il essaie de démêler la signification historique comme attitude, comme un ensemble qui serait opposé à d’autre possibilité historique, contemporaine, passée, hypothétique. Il justifie ce niveau de généralisation car dans son analyse il cherche à opposé l’architecte comme producteur à l’architecte comme expert en langage. […] Mais qu’est ce que la construction d’un bâtiment en réalité? Cela ne s’arrête pas au moment où tous les problèmes économiques, de gestion et politique ont été pris en compte. Le bâtiment n’est pas encore crée et à ce moment peu importe l’agent impliqué: un architecte, un planificateur, un politique, un constructeur ne change rien: l’ensemble des problèmes de l’architecture comme langage, comme symbole, comme matériaux culturel, commence une fois de plus. Le processus dialectique entre la créativité et l’histoire est encore mis en mouvement. Si notre hypothèse était correcte nous pouvons directement conclure que l’architecture définit sa place et son rôle dans les sphères de la production du savoir et la production du sens, ainsi que la production d’artefact, […] Il semble approprié de rappeler BARTHES “Il y a ceux qui veulent un texte (un art, une peinture) sans ombre, sans l’idéologie dominante, mais il y a ceux qui veulent un texte sans fécondation, sans productivité, un texte stérile… le texte a besoin de ses ombres, cette ombre est un bout d’idéologie, un bout de représentation, un bout du sujet: fantômes, poches, traces. |