TSCHUMI, Bernard, 2000 : École d’architecture de la ville et des territoires, Cycle : 1 architecte – 1 bâtiment, PAVILLON DE L’ARSENAL.
BORDEAU Anais
TSCHUMI, Bernard, 2000 : École d’architecture de la ville et des territoires, Cycle : 1 architecte – 1 bâtiment, Pavillon de l’Arsenal. Bernard Tschumi (née en 1944) a pour habitude de travailler avec le mouvement, de créer une architecture dynamique et non statique. En nous expliquant sa démarche de l’étude du mouvement en négatif qui va amener à un espace de mouvement, il nous dévoile un de ses concepts. Si l’on ne connaissait pas ses projets on aurait pu penser en premier lieu des projets plein de courbes. Mais il matérialise son concept par des formes géométriques et pures. Pour lui l’école d’architecture, ici de Marne-La-Vallée, est un lieu où il se passe quelque chose qui fait vivre celle-ci. Non pas forcément par les profs mais par les élèves, lorsque l’on communique autour d’un verre ou au milieu d’un passage (escaliers) c’est à ce moment où nait l’architecture. C’est à la fois « un espace intérieure et de mouvement » Bernard Tschumi. Il nous amène encore à cet esprit de mouvement. Il le crée aussi par l’alternance des salles de cours en mélangeant les différentes fonctions, mettre les unes à côté des autres les salles histoire théorie et projet. C’est important de mélanger toutes ses matières puisque c’est l’objectif de l’architecte. En plus la subtilité de Tschumi c’est qu’il va jouer sur la transparence et c’est à ce moment que vraiment il y a mélange et que le mouvement se créer, par « la mécanique des fluides, mouvement de l’air, mouvement des corps dans l’espace. » Il a voulu créer des espaces appropriables or la confrontation élèves à l’architecte a montré que la façon ou les projets proposés par l’architecte ne vivent pas comme il l’aurait pensé au départ. Bernard Tschumi a raison en disant que « le but de l’architecte c’est de voir comment le bâtiment est vécu. » C’est à ce moment que l’on voit le résultat d’une logique appliquée qui n’est pas forcément la même pour chacun, ce qui amène les débats dans tout projet.
TSCHUMI, Bernard, 2000 : École d’architecture de la ville et des territoires, Cycle : 1 architecte – 1 bâtiment, Pavillon de l’Arsenal. TSCHUMI, Bernard, 1998 : École d’architecture de la ville et des territoires, MARNE LA VALLÉE, FRANCE. TSCHUMI, Bernard : http://www.tschumi.com
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