SCOTT BROWN, Denise, 1971 : Learning from Pop, in Casabella 359-360.
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SEVAGAMY Rajh SCOTT BROWN, Denise, 1971 : Learning from Pop, in Casabella 359-360. L’engouement pour la culture populaire est pressante dans les années 60 avec l’apparition du “ POP ART ” ,abréviation de ” popular art “.Ce qui caractérise profondément ce mouvement, c’est le rôle de la société de consommation et des déformations qu’elle engendre dans notre comportement au quotidien. C’est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l’influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessiné sur nos décisions de consommateurs. Ce mouvement a par la suite touché la mode le dessin et l’architecture . Le texte “LEARNING FROM POP” traite de l’influence et de l’intérêt de cette culture populaire dans l’architecture américaine des années 70/80. Elle écrit que toute cette culture populaire que l’on peut imagé aux états unis par ” LAS VEGAS ,LOS ANGELES, LEVITTOWN,[…], tv commercial and mass mags ads, … ” peut etre une nouvelle source d’inspiration pour l’architecture a une époque où les anciennes formes s’essoufflent et s’effacent. Elle pense qu’il faut repenser la ville socialement plutôt que de conserver les traces des mouvements moderne en rénovant éternellement les anciens bâtiments. En effet , selon DENISE SCOTT BROWN la rénovation urbaine n’est pas seulement vieille et dépassé mais qu’elle est socialement dangereuse. Elle ajoute que par rapport a l’urgence de la situation social ,l’architecte se doit de créer et de fabriquer ce que la population veut ou nécessite. DENISE SCOTT BROWN traite de ” l’existing American city ” et du ” pluralism of need “. Le premier terme désigne la ville sensible constitué par les citoyens habitants de la ville plus que le bâti et le deuxième, le fait que l’architecte doit être plus sensible au besoins des usagers et des utilisateurs de la ville. En effet elle dit qu’aucun architecte ne peut se proclamer comme un constructeur pour l’homme avec un grand H,mais qu’il doit adapter ses créations en fonctions de critères dépendant du type d’usager pour lesquels il construit, a l’exemple des revenus, de l’age et de composition des familles,ainsi que le mode de vie de ceux-ci. Elle définit ainsi la ville comme un artefact construit comme un assemblages de sous-groupe. Où chaque a des habitudes et des attentes différentes. L’étude comportementale des ces différents sous groupe ou behaviorisme a cependant des limites. En effet le behaviorisme est une philosophie de la psychologie basé sur le fait que toutes les choses que font l’organisme (pensée, action,sentiment) qu’elles soit consciente ou inconsciente, volontaire ou involontaire sont comportementale et peuvent donc être expliqués scientifiquement, sans recours a une philosophie interne . La limite qu’elle pose est le fait que l’on impose un comportement au gens , en effet dans ces temps de crise du logements, il n’ont pas réellement le choix entre différentes opportunités et reste dans ce qu’on leur a imposé. La question de savoir ce que les gens ferait dans d’autres conditions,les pauvres vivrait t’-il dans les immeubles de logements anciens ,au même titre que la classe moyen dans les banlieue ou les riches dans le centre ville, réponse résolument négative… L’autre source d’inspiration a prendre dans le mouvement pop est l’arrière plan physique dans les médias de masses, films soap opéras,ou conserves… L’auteur prétend alors que dans ce cas le but n’est plus simplement de vendre des maisons mais de créer ce que un acheteurs de boites de conserve, ou un amateur de soap opera veut dans une maison. Le but est de mettre l’architecture a la portée du ” average citizen ” ou citoyen moyen. Le point de vue de ce citoyen moyen doit être pris en compte par l’architecte, mais elle pose quand même une limite, en discernant le fait de demander aux gens ce qu’il veulent du fait de rechercher ce qui serait le mieux pour eux, elle souligne alors que le premier fait n’est pas essentiels dans la construction d’un bâtiment . La raison de s’intéresser à la culture pop est la recherche de nouvelles formes, qui pourrait être plus pertinente que le désordre urbain actuel, que les formes cartésiennes vestiges des derniers jours de l’architecture moderne . Selon DENISE SCOTT BROWN le ” vocabulaire formel ” constitué des forces, procédés et des technologies fait parti intégrantes de l’architecture au même titre que la brique et le mortier, ou le plastique pour les systèmes futuristes. Ce vocabulaire ne sort pas de nulle part mais suit les forces la fonctions et la forme. Si celles-ci sont bien organisées et reconnaissables, peuvent être étudiées et participe au progrès des exigences fonctionnels La forme du paysage pop est aussi pertinente pour nous actuellement qu’été les formes antiques a romaines aux beaux arts,ou que le cubisme ou l’architecture des machines aux temps modernes. Amis la différence avec les autres passages est que le paysage pop actuelle est aussi le site de construction. C’est une des rares sources de données contemporaines sur l’aspect symboliques et communicatifs de l’architecture. DENISE SCOTT BROWN pose aussi le problème de l’analyse suburbaine. En effet l’espace suburbain n’est pas définis pas des murs et des sols,et est d’autant plus difficile a décrire avec une analyse crée essentiellement pour les bâtiments. En fait l’espace n’est pas le plus important dans la forme suburbaine, les communications a travers cet espace sont plus importantes et requiert une symbolique et l’élément du temps dans son analyse. L’analyse suburbaine doit être comparative, liant les nouvelles formes aux restes des traditions architecturales formels, les incorporant alors dans la discipline architecturale permettant alors de mieux comprendre ces nouvelles expériences. L’auteur insiste sur l’ironie du fait que ” la culture populaire ” , ” le paysage populaire “, était impopulaire pour ceux qui prenaient les décisions de renouveler la ville et de reloger les pauvres. Pour appuyer ce fait, elle publie dans son texte un écrit du libéraliste JOHN KENNETH GALBRAITH. Celui-ci énonce les problèmes urbains rencontrés par le citoyen américain moyen. DENISE SCOTT BROWN le critique alors, en effet selon elle il ne parle que de problèmes bénins, a l’exemple des journaux le long de la route sans aborder les problèmes majeurs comme le manque de logement a bas prix. Elle critique le fait que les personnes s’occupant de la planification et des constructions pour la majorité tel que les agences de développements ne se redent pas compte des problèmes actuelles, du fait que les journaux sur la route, et le manque de logement pour une minorité pauvres ne sont pas classés sur une même échelle de problème. Selon elle, ceux-ci se préoccupent plus de problèmes d’esthétisme, de pollutions visuelles plus que des vrais problèmes . Elle ajoute alors que tant que les pouvoirs en place ne penseront pas pop, l’architecture ne pourra utiliser le pop: “ they can’t learn from pop until pop hangs in the academy. “. DENISE SCOTT BROWN conclut en disant qu’utiliser le POP doit relever d’une démarche personnelles, qu’il ne faut pas seulement sauter dans le train en marche POP où tout paraît bien,et ou tout jugement et point de vue est abandonné au détriment de la sublimation du pop. L’artiste, dessinateur, architecte, acteurs,doit après réflexions sur cette nouvelle source se crée un jugements plus sensibles et personnels. |
