BAIRD, Georges; JENCKS, Charles, 1969 : La dimension amoureuse en architecture, in Meaning in Architecture, NEW YORK, Éditions GEORGE BRAZILLER.
PORS Mikael BAIRD, Georges; JENCKS, Charles, 1969 : La dimension amoureuse en architecture, in Meaning in Architecture, NEW YORK, Éditions GEORGE BRAZILLER. Dans leur étude sur l’insertion de l’Urbain dans l’expérience humaine, CHARLES JENCK, et GEORGE BAIRD, établissent dans un premier temps, en se basant sur les pensées structuralistes, deux manières d’appréhender le projet, et de fil en aiguille, de concevoir cet échange symbiotique. D’une part, le building marque son environnement, par une présence forte, une “architecture itself“, une architecture brute, qui viendrait dicter ses codes, et donc ses modes de vie. Pour illustrer cette séquence JENCK et BAIRD prennent pour exemple le gratte-ciel de la CBS, NEW YORK, qu’a dessiné EERO SAARINEN. “If you want to know all about Andy Warhol, just look at the surface of my paintings and films and me, and there I am. There’s nothing behind it.” ANDY WARHOL D’autre part, il est parlé d’une architecture au service d’une fonction, un servomécanisme que CEDRIC PRICE revendique dans son POTTERIES THINKBELT PROJECT. Dès lors, on se pose la question de savoir si la compréhension globale d’un projet réside dans sa réflexion, ou dans l’architecture à proprement parlé. Finalement si l’architecture, dans son ensemble, peut être considérée comme un langage, l’élaboration conceptuelle de celui-ci, et sa réflexion sont eux de l’ordre de la parole, du dialogue, c’est à dire un rapport privilégié, car moins formel, entre les différents protagonistes. L’équilibre permettant une perception globale de la discipline architecturale, résiderait donc dans un rapport langue/parole, ou plus justement physique/métaphysique, ce qui pourrait être illustrer par l’art de la rhétorique et de la sémiotique. |