KOOLHAAS, Rem, 1977 : Life in the Metropolis or The culture of congestion, in Architectural Design 47, no.5.
MARX Paul-Adrien KOOLHAAS, Rem, 1977 : Life in the Metropolis or The culture of congestion, in Architectural Design 47, no.5. LIFE IN METROPOLIS est un essai de REM KOOLHAAS, architecte de renom, qui tend à exprimer son idée de la métropole et de la densité urbaine. Pour cela l’auteur, qui débuta dans le journalisme, s’étend à trois sujets pour donner et étayer son point de vue. Il traite dès lors de :
-La ville et de son expansion technologique utile/nécessaire pour répondre au besoin de la société de consommation qui l’exploite, en prenant l’exemple de CONEY ISLAND. Cette petite île toute proche de MANHATTAN connaît de fortes modifications dans l’optique d’attirer des individus et de les divertir, ce qui passe par une modification des paysages naturels en une sorte de simulacre de la nature, rendu possible par la machinalisation du site. L’architecte urbaniste dénonce au travers de cet exemple le manque d’objet accidentel et arbitraire que nous pouvons retrouver dans la nature. Nous sommes alors confrontés à des états qui ne peuvent être détachés de leur aspect fantasque issu de leur fabrication, ce qui altère totalement les formes de nos métropoles. -L’intégration et de l’utilisation des gratte-ciels qui sont à l’origine de l’idée de densification qu’exprime la ville et plus exactement la métropole. Il dénonce ainsi le fait qu’au sein de la ville chaque site est une combinaison instable que personne ne peut réussir à contrôler de façon optimale. La notion qu’il faut garder à l’esprit, est qu’en milieu urbain aucune fonction spécifique simple ne peut être imposé à un lieu et qu’il faut avoir la possibilité de changer, réarranger l’espace et les fonctions. De plus tout bâtiment prend en compte deux réflexions diverses, en effet nous devons séparer ce qui dépend de l’extérieur (lié à l’esthétique de part l’apparence) et ce qui est lié a l’intérieur (plus technique puisqu’il traite des différents flux). -L’implantation explosive que tout bâtiment possède avec son site, puisque tout est de nature à la mutation au sein d’une métropole. RK illustre cette idée avec les jeux de la lumière qui surgissent, disparaissent et réapparaît de façon monotone et répétitive, ce qui révèle l’importance de la notion d’intemporalité à prendre en compte durant notre réflexion primaire. En sommes en traitant de ces divers points plus ou moins sensible de notre environnement, REM KOOLHAAS, instaure l’idée que l’ambition d’une métropole serait de créer un monde totalement fabriqué et réfléchit par l’homme pour vivre dans une sorte de fantaisie perpétuelle, qu’il aurait instauré lui-même. Pour ma part je rejet totalement cette idée que l’homme vivent dans un environnement totalement médité et uniformisé par lui-même, je pense que l’espace libre laissé à l’expression naturelle (jardin, parc…) est primordial pour l’expression qualitatif de chacun d’entre nous. Comme l’introduit R.K. dans sa réflexion, ” Why do we have a mind, if not to get our own way ? ” doit être la base d’une réflexion saine puisque cela permet de garder a l’esprit que tout individu est unique et que du coup personne ne peut lui imposer de vivre d’une telle manière ou d’une autre. Cependant, le travail de l’architecte déroge quelque fois à ce principe du fait de la nécessité face a laquelle il est confronté au moment de faire un choix. En effet la prise de position peut faire appel à la notion d’autorité, mais cette réflexion doit toujours être lié au fait que l’individu doit pouvoir s’approprier les lieux concernés KOOLHAAS, Rem, 1977 : Life in the Metropolis or The culture of congestion, in Architectural Design 47, no.5.
|