COLQUHOUN, Alan, 1978 : From bricolage to Myth, or how to put Humpty-Dumpty together again, in Oppositions 12.

CHARLES Martin

 

COLQUHOUN, Alan, 1978 : From bricolage to Myth, or how to put Humpty-Dumpty together again, in Oppositions 12.

 

COLQUHOUN s’est beaucoup intéressé au structuralisme, a l’architecture et à la sémiologie :

 

Dans ce paragraphe il s’intéresse à un point particulier de la pratique architectural, la signification.

 

Comment être significatif en architecture ?

 

L’architecture doit recombiner les éléments inventés, crées, avec des sens conventionnel. Cet acte de recombiner ne peut être ni nominative, ni neutre, c’est un jugement de valeur du créateur avec les effets idéologiques accommodants

 

Il va articuler son texte autour d’une personne, MICHAEL GRAVES qui à beaucoup travaillé dans le même sens. (Une architecture significative).

 

Il faut placer son travail dans trois contextes ou influences : la tradition américaine, la tradition (le mouvement) d’architecture moderne, la tradition classique. Tout d’abord GRAVES est influencé par le mouvement moderne, il appartient à une génération ou ce mouvement à toujours représenter quelque chose de vitale pour l’architecture. Il va tenter de redonner un sens à l’architecture. Pour cela il va se mettre en retrait par rapport à l’architecture moderne (abstrait) pour se rattacher à des bases solides, dont l’art (concret). En effet le mouvement avant-gardiste à marquer une rupture radicale avec la forme du langage artistique qui à existé jusqu’à fin 19eme et il va essayer de renouer ce lien en assimilant son architecture au cubisme.

 

(Retour aux sources). En retournant en arrière, MICHAEL GRAVES tente d’ouvrir une brèche qui n’a jamais été pleinement exploitée. Dans son travail, les éléments de Techné (savoir faire, artisanat) et ceux d’architecture sont isolé et recombiné de façon à arriver à de nouvelles interprétations métonymique et métaphorique. Dans ses réalisations les images des nuages, des ombres, des haies existent sur le même niveau que les images (éléments) de construction. Tous les éléments (cadre, porte escalier) vont être comme les éléments dans une peinture cubiste. Donc il y a une tentative de construire un nouveaux langage de référence et de métaphore architecturale en utilisant également le vocabulaire du mouvement moderne. Il conserve la pratique du programme, avec la répartition des espaces de vie. Mais ces intentions sont transformé en rituel et symbole (ex : rituel d’entrée). Toujours dans les références il va beaucoup s’intéresser aux travaux de LE CORBUSIER qui rejette le fonctionnalisme et conçoit une architecture qui exploite ces qualité formelle et sémantique de la modernité que les art ont. Il va également reprendre le plan libre et y ajouter la grille. Il utilise ainsi un système de construction qui offre peu de contraintes, il traite la structure comme une simple idée, la structure devenue métaphore. Dans ce processus, il y a aucune distinction sémantique entre les fonctions et les formes. Ils se renforcent les uns et les autres pour produire des significations qui s’étendent dans une chaîne ininterrompue.

 

Pour répondre à l’architecture de GRAVES, il est essentiel de comprendre la réduction qui est impliqué dans ce processus, car c’est ce qui rend son travail spécifiquement moderne. Elles impliquent le démantèlement des idées préconçues, l’observateur ou l’utilisateur procède à une reconstruction de l’objet. Pour GRAVES tous les éléments doivent être réduits à l’état de matière première. Ils sont devenus de l’historicité et du potentiel.

 

Pour finir dans son travail on va avoir plein de typologie différente (nombreuse influences) et d’époque différente (blanchi de leur référence historique) qui vont être réutilisés et recombinés pour créer un nouvel univers. Cette privation de l’histoire, ce jeu d’anachronisme va donner lieu au mythe.

 

Pour ma part je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette initiative, non seulement je pense qu’il est réducteur d’associer l’architecture à l’art uniquement, elle dépend d’autres domaines tout aussi important comme la sociologie, l’urbanisme…De plus je pense qu’en agissant ainsi il va dans le même sens que le mouvement moderne en créant encore un nouveau style, plutôt que de réduire leur nombre. Sans compter que l’art est aussi varié en ce dernier siècle que les tendances architecturales. Pour finir je ne pense pas qu’il fasse aller à l’encontre de la profusion des styles architecturaux, ils sont en corrélation avec l’histoire. Ce dernier siècle à connue de nombreux changement de nombreuse évolutions est l’un des témoins les plus importants est l’architecture.

 

COLQUHOUN, Alan, 1978 : From bricolage to Myth, or how to put Humpty-Dumpty together again, in Oppositions 12.