AGREST, Diana, 1988 : Architecture from without: body, logic, and sex, in Assemblage 7, pp29-41.
FISTAROL Mélanie
AGREST, Diana, 1988 : Architecture from without: body, logic, and sex, in Assemblage 7, pp29-41.
DIANA AGREST remet en question la place de la femme dans l’architectecture.
Pour être exclu il doit y avoir quelque chose à ” l’intérieur ” et à ” l’extérieur “.
Ici c’est le corps de la femme qui est mis a l’écart, tout comme les pervers, les névrosés, les sorcières ou les hystériques. Ces personnes semble ne pas s’adapter a l’ordre symbolique établit par la ville. Mais nous le verrons plus tard,DIANA I AGREST voit cela comme une force.
architecture from within: L’ARCHITECTURE DE L’INTÉRIEUR
Elle remonte à la RENAISSANCE, car pour elle c’est a la base de la répression du corps de la femme.
A la RENAISSANCE: l’homme est au centre de l’architecture, toutes les règles de l’architecture sont basée sur la physionomie du corps de l’homme.
D’après VITRUVE, le corps, médiateur entre la nature et l’architecture est un modèle de proportion et d’harmonie pour l ‘architecture.
Le corps de l’homme est ” un modèle abstrait de formalisation“, les temples doivent être construit d’après les proportions de l’homme,c’est a partir de cela que l’on peut parler d’anthropomorphisme.
ARCHITECTURE TRANSEXUELLE:
Mais FILARETE et GIORGIO vont plus loin,pour eux un bâtiment vit,il s’articule comme un corps, se nourrit comme un homme, meurt comme un homme etc. De plus et c’est pour cela que DIANA I AGREST parle de transexualité, d’après eux,le corps humain,est un corps d’homme mais possédant les attributs féminins. Il y a une confusion des genres.
A L’ÉCHELLE DE LA VILLE
Ville nourricière : la ville a une forme d’homme, c’est un corps qui vit, qui meurent qui a besoin d être nourri,
Le nombril est considéré comme une place centrale qui alimente la ville,c’est le tuyau ombilical (d’ou une fois de plus la transexualité de l’architecture.)
L architecte qui est projeté, représenté et inscrit dans les bâtis se voit attribuer les caractéristiques du corps de la femme, a savoir l’architecte qui construit une maison, met au monde son oeuvre. Il éprouve un amour maternel a le voir grandir, évoluer etc.
L’ARCHITECTE PROCRÉE.
Le nombril de l’architecte,représenté a l’échelle de la ville sert a nourrir la ville est considéré selon DIANA I AGREST comme l’utérus de la femme.
Mais toute cette réflexion est inscrite dans un contexte particulier. A cette époque la vierge MARIE était représenter dans toutes les églises, celle qui mis au monde l’enfant JESUS sans acte sexuel. C’est peut être par cela que l’architecte s’approprie le terme de procréation sans difficulté,sans penser au rôle de la femme dans l’architecture.
ARCHITECTURE FROM WITHOUT:
L’architecture est encore soumise aux règles anthropomorphique de la renaissance, les femmes n’ont pas encore étaient intégrées, mais c’est cette mise a l’écart qui en fait leur force ,c’est elles qui, grâce a ce recul pourront permettre d’intégrer a l’architecture tout ce qui est réprimé.
Répression=force
La ville= miroir de l’homme mais DIANA I AGREST nous que le rapport homme/ville est impossible car trop compliqué.
AGREST, Diana, 1988 : Architecture from without: body, logic, and sex, in Assemblage 7, pp29-41.
AGREST, Diana, 1993 : Architecture from without: Theorical Framings for a critical Practice, CAMBRIDGE, MIT PRESS.
|