ARDENNE, Paul, 2002 : Experiences singulieres du territoire, in Techniques et architecture 461, p68.

TIAGO Costa

 

ARDENNE, Paul, 2002 : Experiences singulieres du territoire, in Techniques et architecture 461, p68.

 

Ce texte traite entre autre des relations entre l’oeuvre d’art et le lieu où elle est crée. C’est-à-dire que les œuvres d’art ne sont plus uniquement exposées dans les lieux d’exposition traditionnels avec qui elles n’ont eu aucun rapport lors de leur création mais il faut aussi tenir compte du site où elles ont été réalisées, on a alors des notions de ” territoire “, ” de rapport de l’art à l’espace “, ” d’acte de présence ” qui nous permettent de considérer l’art d’une façon différente d’avantage en interaction avec le réel.

 

La notion de site et de non site caractérise ces deux manières de percevoir une œuvre d’art. Le non site serait le lieu d’exposition et le site le lieu où serait réalisée l’oeuvre, la nature d’une certaine manière. Ce qui compte c’est le site car c’est le seul lieu et le seul moment où l’oeuvre est dans son contexte ce qui nous permet de comprendre comment l’oeuvre a était réalisée et dans quel but. On peut par exemple réaliser la même intervention artistique dans des lieux, des moments, des contextes différents (André CADERE) et on aura à chaque fois une œuvre différente car l’oeuvre n’est pas seulement l’intervention en elle-même mais au contraire c’est un tout qui fait une œuvre d’art et qui porte son message.

 

Pour l’artiste contemporain, souvent, il s’agit moins d’imposer des formes stricto sensu que d’interagir avec le réel “c’est-à-dire que l’artiste cherche avoir un dialogue plus physique plus gestuel avec le lieu et son contexte plutôt que d’avoir recours à des image de l’oeuvre qui l’éloignerait de son but premier. Dennis OPPENHEIM (1969) ” l’art ne consiste pas seulement en la fabrication d’objets à placer dans les galeries “.

 

Une autre expérience des espaces est possible à commencer par ” l’expérience émotionnelle de l’espace “théorisée par Pierre KAUFMANN qui fait du lieu plus qu’une synthèse de qualités géographiques, un territoire investi appréhendé de manière sensible et valant moins comme lieu que comme sensation.

 

Pour cela l’art d’intervention se positionne souvent soit en contradiction avec le lieu soit s’appui dessus mais ce type d’art ne cherche pas forcément à conquérir un territoire mais plutôt à l’activer afin de mettre en valeur ce qu’il a à exprimer.

 

On peut dire que les notions évoquées ci-dessus correspondent assez bien avec l’architecture en effet l’architecture est d’une certaine façon forcement en interaction avec le réel. Et même si certains bâtiments peuvent être considérés comme des œuvres d’art ils abritent d’abord une fonction réelle.

 

Le rapport au site est aussi très important pour l’architecture en effet un bâtiment perd tout son sens dés qu’on le sort de son site, de son contexte c’est un lien très fort qu’uni les deux une émotion, un caractère naissent de la fusion des deux parties, c’est un tout.

 

ARDENNE, Paul, 2002 : Experiences singulieres du territoire, in Techniques et architecture 461, p68.