DEOTTE, Jean-Louis, 1993 : Buren – Paradoxes des musées d’art contemporain, in Le musée, l’origine de l’esthétique ,Éditions L’HARMATTAN, p389.

BOURIAT Thomas

 

DEOTTE, Jean-Louis, 1993 : Buren – Paradoxes des musées d’art contemporain, in Le musée, l’origine de l’esthétique ,Éditions L’HARMATTAN, p389.

 

 

Le musée, aussi générateur qu’il soit, n’a peut-être plus lieux et place de recevoir de l’art contemporain. Cette mutation des arts nécessite aujourd’hui une transformation morphogénique du contenant, car le contenu mue encore.

 

Musée / Centre d’art contemporain, que dire, sinon qu’on cherche.

 

Dans un dédale chaotique des œuvres d’aujourd’hui, le musée n’est que le réceptacle d’oeuvres dont la destination a été suspendu.

 

Pour BUREN, le musée est le lieu de travail de l’artiste, ils doivent sentir les lieux, s’en imprégner afin de s’en approprier les espaces le temps d’une exposition car de nos jours, l’art contemporain, avec les nouveaux moyens dont nous disposons, ce veux pour quelques œuvres empreint d’éphémère.

 

La multiplication des institutions d’art favorise à la dévalorisation et à la désacralisation de l’institution muséale.

 

Comme dit BUREN ; on assiste à une révolution de l’art et de sa technique (que ce soit le support ou les instruments de son exécutions.). Le contenant et le contenu mutent, attention à ne pas entretenir le fossé qui les sépare.

 

Aujourd’hui le musée devient un enchaînement, un couloir de visite des œuvres sans relation les unes aux autres, de ce faite, la conservation est elle aussi touchée.

 

Mais une question se pose, le rapport à l’oeuvre ?

 

Le musée, autrefois simple contenant (le fameux hangar à cochon) devient à l’heure actuel l’expression de l’architecte, un quasi-objet en soi. Cette architecture est peut être là pour éveiller les sens, l’émotivité du visiteur. L’art et l’architecture ne font qu’un ; l’un est la toile et l’autre le tableau qui la valorise, la met en scène (peut-être pour cela que les « beaux » cadres dorés du XIX°s. disparaissent).

 

L’art devient urbain, car il est partout, alors les façades du musée doivent s’ouvrir, afin de participer à une relation Int. / Ext. dans un partage entre être humain.

 

Le changement de support de l’oeuvre favorise le relationnel entre l’amateur et l’art, ainsi que la perception de l’oeuvre changeante avec le temps et la personne. Ce processus peut mener à une inutilité de voyager, car dans son fauteuil avec l’écran plasma, on peut voir les œuvres, c’est une autre forme de diffusion, mais que dire bien ou pas bien ; ci ce n’est que s’est une autre forme de contenant ?

 

Il y a en ceux moment des réflexions sur la suite à donner au musée / centre contemporain, car on est au beau milieu d’une révolution des styles et des techniques ?

 

DEOTTE, Jean-Louis, 1993 : Buren – Paradoxes des musées d’art contemporain, in Le musée, l’origine de l’esthétique ,Éditions L’HARMATTAN, p389.