DIDEROT, Denis et D’ALEMBERT, Jean Le Rond, 1779 : Encyclopédie, dictionnaire raisonné des sciences des arts et métiers”.
DIDEROT, Denis et D’ALEMBERT, Jean Le Rond, 1779 : Encyclopédie, dictionnaire raisonné des sciences des arts et métiers“.
Cette encyclopédie est séparée en plusieurs parties, la première nous présente une déclinaison de mots en rapport avec le vocabulaire du temple grec ou romain accompagnés de leurs représentations, cela va des modules en passant par les bases, les entablements et autres chapiteaux ou balustrades. Une importance particulière est apportée à la proportion entre la taille et la grosseur. Cette proportion est à la base de la différence entre les ordres. En effet, le Toscan connu sous le nom de rustique est plus grand proportionnellement au Dorique connu sous le nom solide qui est lui même plus grand que le Ionique, qui lui est connu sous le nom de moyen. Les derniers ordres existants, le Corinthien et le Composite, sont eux les plus petits et sont connus sous le nom de délicat. Selon VITRUVE le Composite ne serait justement pas un véritable ordre en raison de l’égalité de rapport qu’il y a avec le Corinthien.
La seconde partie, elle, nous présente une observation générale sur les trois ordres grecs appliqués en particulier à plusieurs monuments érigés pour la magnificence par exemple la fontaine de Grenelle. Il faut un ordonnancement correct entre le Dorique et le Ionique car en effet, un ordre met plus en valeur une œuvre qu’un autre ordre. Chaque ordre a une vraie expression que l’on ignore parfois.
Avec cette encyclopédie on apprend que l’expression de la beauté repose dans la proportionnalité qu’il y a entre la taille et la grosseur entre les ordres, mais aussi dans la symétrie. On peut finalement dire que la beauté réside dans l’ordonnancement.
DIDEROT, Denis et D’ALEMBERT, Jean Le Rond, 1779 : Encyclopédie, dictionnaire raisonné des sciences des arts et métiers».
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