HAUMONT, Nicole, 2001 : L’habitat pavillonnaire, Edition L’HARMATTAN, Collection HABITAT ET SOCIETES, 115p.
HAUMONT, Nicole, 2001 : L’habitat pavillonnaire, Edition L’Harmattan, Collection Habitat et sociétés, 115p.
Dans le livre de Nicole Haumont, L’habitat pavillonnaire, une analogie avec les autres espèces vivantes peut être faite car l’homme pavillonnaire met en avant son instinct animal. En effet, l’homme cherche à marquer et à fermer son territoire tout comme l’animal. Les trois faits suivants déterminent cet instinct animal : fermer l’espace, défendre sa propriété et projeter dans cet espace des rapports sociaux. Les contacts entre individus sont fondés sur le fait que chaque sujet maintient autour de lui un espace de sécurité dans lequel aucune intrusion d’un quelconque voisin n’est tolérée. L’affirmation de cet instinct de propriété d’un territoire, d’être chez soi peut se manifester de manière « agressive » par une haie obstruant toute vue ou de manière plus défensive par une simple clôture.
Dans la territorialité, l’individu est dominant chez lui. Il est familiarisé avec cet environnement dont il connaît les repères. Il en connaît mieux que quiconque les opportunités et les ressources. Inversement dès qu’il s’éloigne de son domaine et pénètre chez son voisin, il perd sa dominance.
Cette réflexion sur l’instinct animal est clairement identifiée dans le monde actuel dans ce qu’il y a de plus trivial, par exemple dans la série télévisée américaine “Desperate housewives“, où les relations voisin/voisine, propriété et chez soi sont caricaturées et rejoignent bien souvent le vocabulaire de l’instinct animal.
HAUMONT, Nicole, 2001 : L’habitat pavillonnaire, Edition L’Harmattan, Collection Habitat et sociétés, 115p. CHERRY, Marc, 2004 : Desperate housewives, ABC. |