MATTHU, Roland, 2001 : Œuvre et lieu, in Architecture et musée, COLLECTIF, Éditions LA RENAISSANCE DU LIVRE, p209.

PUIGSEGUR Erwan

MATTHU, Roland, 2001 : Œuvre et lieu, in Architecture et musée, Collectif, Éditions LA RENAISSANCE DU LIVRE, p209.

« Oeuvre et lieu (…) Qu’est ce qu’une architecture muséale de qualité », comme pour mettre en avant des questions éssentielles définissant le rapport entre « architecture et musée ».

« Peut on répondre à la question du ‘comment faire’ si l’on ne sait ‘quoi faire’ ? » C’est là que ROLAND MATTHU nous montre les fondements de la conception architecturale… S’arrête il là aux espaces muséaux ? N’est ce pas en mettant en avant la « raison d’être » d’un édifice ; qu’il devient alors porteur de « sens » et de « signification » ?

Ce qu’il nous montre en définissant les espaces d’expositions par des LIEUX pour des ŒUVRES ne sont ils pas les fondements d’UNE réflexion architecturale ? Après tout, les premiers hommes construisaient pour se protéger des agressions ‘extérieures’ (une réinterprétation d’un territoire qui était la grotte)…La fonction d’un ESPACE devrait donc le transformer en LIEU afin qu’il puisse y satisfaire ? Le LIEU doit il alors « rentrer en résonnance avec l’œuvre » pour en faire quelque chose de fonctionnelle ?

Or, l’architecture est par essence fonctionnelle…même si elle peut/veut revendiquer autre chose.

Finalement, il y aurait autant de réponse qu’il y aurait de lieux, programmes, circonstances (la différence entre le Castelvecchio de Scarpa et Beaubourg de PIANO et ROGERS).

Qu’est ce qui fait alors une architecture pour l’architecture ? Qu’est ce qu’une école, puis une école d’architecture ? « Quoi faire » et « Comment faire » pour cela ? Dialoguer avec l’existant, dans une conversation hystérique avec « l’accumulation des innombrables collisions/histoires qui surviennent dans le flux de la vie » (WILL EISNER); tout en prenant en compte le fait que finalement, l’école d’architecture se doit d’être un haut lieu de culture (une partie de son rôle d’institution). Elle doit rayonner dans la ville, « être un lieu de secret, de séduction, d’initiation, d’un échange symbolique restreint et hautement ritualisé » (JEAN BAUDRILLARD) ?

MATTHU, Roland, 2001 : Œuvre et lieu, in Architecture et musée, Collectif, Éditions LA RENAISSANCE DU LIVRE, p209.

PIANO, Renzo et ROGERS, Richard, 1977 : Centre George POMPIDOU, PARIS, FRANCE .

SCARPA, Carlo, 1956 : Museo civico di Castelvecchio, VÉRONE.