ARDENNE, Paul, 2002 : Experiences singulieres du territoire, in Techniques et architecture 461, p68.
GARDAIR Marie ARDENNE, Paul, 2002 : Experiences singulieres du territoire, in Techniques et architecture 461, p68.
Ce texte questionne les limites physiques de l’art. Ou doit être exposé l’art ? Dans des lieux prévus a cet effet ? À mon sens, dans ces cas la il faut que le réceptacle soit le plus neutre, le plus sobre possible : de cette façon il pourra accueillir le maximum d’installations. Il ne faut pas que l’architecture du lieu freine le développement de l’œuvre.
Cependant tout art ne peut être exposé ainsi. L’auteur s’appuie sur le land art pour démontrer ceci. En effet, le site fait parti intégral de l’œuvre. Elle devra donc être représenté pour être exposé (photographie, séquences, films, …) Cette représentation marque une mise a distance de l’objet représenté.
À mon sens, sortir l’œuvre de son contexte c’est en modifié sa nature. La représenter c’est créer une seconde œuvre.
C’est de ce paradoxe qui maintient l’art urbain. L’artiste investit des lieux, son lieu d’exposition est la ou il se trouve. Les villes, les forets, les routes…deviennent de réels réceptacles artistiques. L’art in situ, éphémère ou fixe, est présent partout. C’est à l’artiste de négocier avec lui même ses propres limites : Il doit ce questionné sur la légitimité de son œuvre, et trouver un espace, un temps, un moyen, qui lui correspond. Afin que son œuvre se déploie dans un site qui lui est propre.
Ce débat se retrouve en architecture et oppose architecture sculpture, qui est indépendante du lieu à celle qui l’intègre. L’artiste ROBERT SMITHSON parle de site (contexte réel) et de non site (musée, salle d’exposition…). Il a, lui, le souhait,d’interagir avec le réel, au lieu d’imposer des formes.
D’autant plus que ces formes seraient réutilisables dans plusieurs lieux. Leurs différences se jouent sur l’impact qu’elles ont sur le lieu. Par exemple en architecture, le cube blanc est devenu un réel outil, qui est utilisé par tous. Cependant ce genre de forme simple et pure confère un rôle primordial à son implantation, son orientation, son échelle,…
Par contre ce texte n’aborde pas assez, pour moi, les questions de l’art dit « nomade » . En effet aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies, nous avons accès à l’art, et à ses représentations, de partout :même les barrières immatérielles sont franchies.
ARDENNE, Paul, 2002 : Experiences singulieres du territoire, in Techniques et architecture 461, p68. SMITHSON, Robert, 1996 : The collected writings, Editions JACK FLAM, University of California Press. SMITHSON, Robert, 1970 : Spiral Jetty, GREAT SALT LAKE, UTAH, USA. SMITHSON, Robert, 1971 : Broken Circle et Spiral Hill, EMMEN, PAYS-BAS. |