SCHUITEN, Luc, 2005 : L’archiborescence de l’utopie à la réalisations, http://www.archiborescence.net/.

OUGIER Camille

SCHUITEN, Luc, 2005 : L’archiborescence de l’utopie à la réalisations, http://www.archiborescence.net/.

Architecte contemporain belge, Luc Schuiten, tente d’utiliser les matériaux et les techniques architecturales afin de concevoir une architecture organique. En effet, l’auteur architecte a une approche très utopique du futur de l’architecture. Il crée la notion d’archiborescence : contraction d’architecture et d’arborescence, nom utiliser pour nommer une architecture qui se construit avec des formes organiques vivantes.

L’architecture et l’urbanisme portent une lourde responsabilité en ce qui concerne le développement de ce monde : architectes et urbanistes doivent toujours être en parfait adéquation avec les attentes et les besoins d’une population qui ne cesse d’évoluer.

Luc Schuiten remet en cause le manque d’attention et de considération porté à la nature. Il ne faut pas oublier que nous sommes des êtres vivants installés sur une planète vivante, pourquoi l’architecture ne serait-elle pas «vivante» ?

«Construire, c’est avant tout détruire, sur une portion de nature, toute trace de vie pour y déposer dans un ordre géométrique précis des matériaux morts».

L’auteur conçoit une véritable relation entre l’Homme et l’environnement, vision écologique et créative. L’homme doit créer avec et pour la nature, car si l’on continue ainsi, nous nous dirigeons vers de grands bouleversements climatiques. Il faut donc repenser la ville dans un soucis de développement durable.

Luc Schuiten expose ainsi quelques exemples d’utopies urbanistiques, où l’Homme cohabite avec la nature :

Habitarbre : originaire d’un lointain et mythique paradis terrestre, il s’agit d’un véritable univers idyllique où les formes organiques génèrent l’architecture. L’auteur pose alors la question : quel est le premier refuge des enfants voulant s’éloigner de l’autorité parentale ? La cabane dans la forêt ! Il convient de mettre en relation cette notion «habitarbre» avec le projet de François Roche, “casa en el bosque à St Sauveur” : un véritable exemple où l’architecture est intégrée dans le paysage. Il s’agit d’une cabane décomposée en trois parties reliées par des passerelles, située au milieu des arbres. Le paysage devient donc structure l’ édifice.

Urbacanyon : il s’agit d’une cité futuriste constituée de failles labyrinthiques, de grandes zones d’eau claire, où les parois sont en résille structurelle. Les différents blocs seraient des coffrages en béton, d’aspect rocheux . Chaque bloc serait relié par des passerelles, créant ainsi un véritable centre urbain avec des fonctions administratives et culturelles.

Cité des vagues : grande cité ondulante, rythmée par des vagues de bâtiments où la végétation envahie l’espace : forêt urbaine.

Jardins verticaux : le concept étant d’élever la végétation sur les toits, …en hauteur. Plusieurs exemples sont exposés sur le site web, la végétation joue un rôle architectural : de barrière, de pare-soleil,…

A travers ces différents exemples, Luc Schuiten nous explique sa conception utopique et futuriste de l’architecture. L’attention qu’il porte envers le développement durable et l’écologie semble nécessaire dès aujourd’hui, cependant la réalisation qu’il nous livre est selon moi invraisemblable et excessive (concept utopique)!

SCHUITEN, Luc, 2005 : L’archiborescence de l’utopie à la réalisations, http://www.archiborescence.net/.

http://www.archiborescence.net/