KELLER, Felix, 2004 : L’avenir caché, Les villes dans la nouvelle science fiction, intervention présenté au cycle de conférence SIMulation City. Art & nouveaux médias. Centre pour l’image contemporaine. GENEVE, le 6 Décembre 2004.
BONIFACE Marine KELLER, Felix, 2004 : L’avenir caché, Les villes dans la nouvelle science fiction, intervention présenté au cycle de conférence SIMulation City. Art & nouveaux médias. Centre pour l’image contemporaine. Genève, le 6 Décembre 2004.
Félix Keller sociologue, étudie sur les comportements de la ville, qu’elle soit utopie, évolution futuriste où même révolue. Il se pose les questions fondamentales d’un avenir certain, une forme encore à définir. Un espace-temps indécis. La ville devient elle un phénomène de fragmentation ? La ville s’inscrit en tant que trace dans le paysage, elle marque le temps, ou le perpétue, toujours en rapport à deux éléments l’espace et le temps. Dans l’avenir l’espace et le temps seraient confondus. L’image de la ville de demain serait un espace de vitesse composée, un espace en décomposition. Qui tout en s’imprégnant du passé, se fragmenterai. La ville ne se compose plus en tant qu’entité mais en tant qu’ensemble. Elle n’est plus un élément distinct, elle n’est plus l’expression d’un « bâtiment » mais d’une unité s’inscrivant dans un site. Qu’elles sont les différentes représentations de la ville ? La métaphore des villes futures dans les films reste encore trop caricaturé alors qu’il existe d’autre moyens de représentations ; de circulation et formel. Notre vision rétrograde freine notre imagination et notre anticipation. Le souci de composition au fil des années s’étend et passe d’une entité à une unité, d’une maison à une ville sans se soucier d’une continuité. L’emprise de poids d’architecte ou urbanisme est de réussir à façonner un habitat dans un lieu, il devrait en être de même pour la ville et son appartenance à un site. La ville quant à elle ne vit que par ce qui la compose, sous entendu ses habitants, sa fonction. Le regroupement de population qui vivent à travers elle mais aussi pour elle, pour la régénérer, pour la poursuivre. La ville n’est qu’une enveloppe fonctionnelle, sans la population qui la compose, elle n’a plus d’unité, plus d’utilité donc par conséquent inutile. La difficulté étant de faire la distinction entre la localisation physique dans un lieu, signifié par la présence physique et la localisation spirituelle; appartenir physiquement à un lieu mais s’en évader face à des moyens de communications via téléphonie portable ou internet, la difficulté étant de pouvoir toujours créer un réseaux de communication.
KELLER, Felix, 2004 : L’avenir caché, Les villes dans la nouvelle science fiction, intervention présenté au cycle de conférence SIMulation City. Art & nouveaux médias. Centre pour l’image contemporaine. Genève, le 6 Décembre 2004.
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