TSCHUMI, Bernard, 1996 : The pleasure of architecture, in Theorizing a new agenda for architecture, p532, Éditions PRINCETON ACHITECTURAL PRESS.
COQUART Jordane TSCHUMI, Bernard, 1996 : The pleasure of architecture, in Theorizing a new agenda for architecture, p532, Éditions PRINCETON ACHITECTURAL PRESS. A travers cet essai, BERNARD TSCHUMI analyse les différentes manières à travers lesquelles l’architecture nous procure du plaisir. “Ordre ou désordre, structure ou chaos, ornement ou pureté, rationalité ou sensualité“. C’est à travers ces oppositions que s’articule l’analyse. TSCHUMI commence par étudier le double plaisir de l’architecture : Celui de géométrie, de la syntaxe et de la sémantique : plaisirs purement intellectuelles. S’oppose a ca le plaisir sensuel de l’expérience de l’espace qui ne peut être ni décrit, ni retranscrit sur le papier. Elle doit se vivre. La deuxième partie aborde le thème des jardins, dont les structures ont toujours anticipés celles des villes. Ici, le plaisir vient justement de cette structuration qu’apporte l’homme à la nature. TSCHUMI poursuis son analyse en étudiants les oppositions plaisir/nécessité puis rationalité/érotisme. L’essai se conclue par un septième fragment : « Métaphore de la séduction : Le masque ». Dont voici la conclusion « Derrière tout masque se cache une source inconsciente qui ne peut-être dissociée du plaisir de l’architecture.» Ce texte illustre bien les visions différentes de l’architecture que peuvent avoir ses principaux antagonistes : l’architecte, et les utilisateurs …. La géométrie peut procurer du plaisir à travers les plans : par la simplicité de conception et de réalisation qu’elle amène. Néanmoins, elle reste souvent le plaisir exclusif de l’architecte. Il est facile de tomber dans le piège de cette simplicité qui amène à des bâtiments dépourvus de toute sensualité. Certains bâtiments du site sont de bons exemples. Ils semblent n’avoir était construit en ne répondant qu’aux contraintes pratiques et économiques du programme. Ici, le plaisir de l’architecture se résume à une couche de peinture. Néanmoins, parfois, ce plaisir de la géométrie et de la pureté des formes arrive à se matérialiser aux yeux du visiteur. GIORGIO GRASSI, MICHAEL GRAVE, ALDO ROSSI, SANAA, LUIS BARRAGAN, autant d’architecte qui on su faire naître la poésie de l’espace a travers la géométrie la plus pur. Vierge de toute forme d’ornement, la sobriété de ce type d’espace amène une tranquillité totale de l’esprit qui peut alors se complaire dans le plaisir de la forme. L’architecture devient ici un support vierge ou chacun peut y jouer ce qu’il veut comme on le ferait dans un théâtre. Loin de maîtriser suffisamment les formes pour arriver a cet effet, je suis parti des formes pur engendrées par mon concept, que j’ai ensuite déformé afin d’enrichir le vocabulaire architecturale et donc, l’expérience que l’école propose. TSCHUMI, Bernard, 1996 : The pleasure of architecture, in Theorizing a new agenda for architecture, p532, Éditions PRINCETON ACHITECTURAL PRESS. GUILLEMET, Philippe; VAYE, Marc, 1992 : Luis Barragan architecte du silence 1992, Éditions ECOLE SPÉCIALE D’ARCHITECTURE ESA, PARIS. PAULY, Daniele, 2002 : Barragan : l’espace et l’ombre le mur et la couleur, Éditions BIRKHAUSER, BERLIN. ROSSI, Aldo, 1988 : Autobiographie scientifique, Éditions Parenthèses, MARSEILLE, 156 p. ROSSI, Aldo, 1990 : L’architecture de la ville, Éditions LIVRE ET COMMUNICATION, PARIS, 295 p. GRASSI, Giorgio; MALVERTI, Xavier, 1983 : L’architecture comme métier et autres écrits, Éditions MARDAGA, 282p. GRAVES, Michael; PATTON, Phil, 2004 : Michael Graves Designs: The Art of the Everyday Object, Éditions DK MELCHER MEDIA, 128p.
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