CHARMES, Erik; SOUAMI, Taoufik (2009) : Villes rêvées, villes durables, Éditions Gallimard, coll. Découvertes.

BUT & ORIGINE :

L’IVM (Institut de la ville en mouvement) dirige et organise un grand nombre d’échanges et d’actions internationales depuis l’année 2000 sur le sujet du mouvement dans les villes.

L’IVM s’axe essentiellement sur le sujet des «mobilités urbaines durables» et porte ses réflexions autour de l’évolution des modes de vie mais également sur l’enjeux des formes urbaines et de ce que l’ont appel la gouvernance.

Villes rêvées,villes durables ? Est avant tout une exposition destinée au grand public, aux experts et spécialistes afin de leurs faire prendre conscience des défis auxquels «l’urbanisme d’aujourd’hui» est confronté.

Le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie), nous annonce que «la maison individuelle est le logement idéal de 82 % des Français» bien que les villes continuent d’exercer une attraction forte en permettant un accès simple aux emplois, aux écoles, mais aussi aux commerces et leurs grand nombre de loisirs. L’exposition propose une «immersion» dans la contradiction des rêves du citadins, où l’espace et la centralité s’opposent.

Nos préoccupations citoyennes portent au coeur du débat public ces sujet d’actualités, s’est pourquoi l’exposition cherche à offrir aux visiteurs des clés pour les aider à comprendre les enjeux des villes de l’avenir.

La ville ne se résume pas à «une machine» qui serrai réglable au grès des techniques acquises. Elle se constitue des projets individuels ainsi que des projets collectifs. Ces techniques professionnels assistent les projets mais ne les déterminent pas.

Les années 60 sont celles des grands ensembles et le moyen de cumuler les deux avantages ceux de la ville et ceux de la nature, ces ensembles sont devenus synonymes d’insécurité et de précarité. L’étalement urbain pavillonnaire répond à un certain besoin d’espace mais favorise la dépendance à l’automobile. Les pouvoirs publics et les experts en matière d’aménagement du territoire s’efforce de répondre aux problème de la gestion des déchets et des pollutions, ainsi que le phénomène de création de logements sociaux, des dépenses d’énergie et de l’eau.

«Les quartiers durables, le verdissement de la ville, les villages urbains sont des projets qui avancent des réponses à ces questions essentielles : comment offrir un contact quotidien avec la nature ? Faut-il réglementer l’usage de l’eau et de l’énergie ? Faut-il rendre autonomes les quartiers qui composent la ville ?»

L’exposition invite d’abord le public à s’immerger dans la diversité des «rêves» de ville. Cette découverte «sensible» des différentes facettes de la ville et de ses rêves, propose la compréhension et l’appréhension de ce contexte. La densité et la centralité que les urbanistes souhaitaient imposer ne justifie pas toujours l’images désastreuse que certains s’en font. Par exemple TOKYO,souvent représenté surchargée de piétons et de tours, est moins densifiée que la ville de PARIS. Au même titre l’alignements de maisons de corons du Nord sont égalent en densité que les cités des périphéries. L’analyse ne suffisant pas, il faut prendre position.

«Le visiteur est donc emmené vers de nouveaux rêves : quartier durable, ville verdie, ville-village.»

Les principaux thèmes de l’exposition sont:

1. LA VILLE À LA CAMPAGNE:

Nombreux sont les attraits de la vie en ville mais ils subsiste nombres d’inconvénient, la campagne quant à elle offre la proximité avec la nature, l’espace et la lumière mais reste synonyme d’éloignement. Nombreux également sont ceux qui ont chercher à rassemblé les avantages de ces opposés et tenté d’en soustraire les aléas.

• La cité-Jardin …

• Le rêve dénaturé & l’étalement urbain

• La barre comme solution ?

« En France, les transports routiers émettent 24 % du total des gaz à effet de serre, la voiture particulière 13 %» (Ministère de l’Écologie, données 2006).

2. LA DENSITÉ, UN NOUVEAUX RÊVE:

Le fameux rêve de «ville à la campagne» s’est transformé en «étalement urbain». Aujourd’hui le rêve est «la ville dense» où «le regroupement des biens et des services» permettant d’économiser, ou simplement dit «d’être durable». Mais celle-ci reste a ce jour «un cauchemar» de promiscuité, d’entassement, de pollutions et de bruits…

• Rêve des urbanistes cauchemars de citadins ?

• L’effet «barbecue».

• La densité n’est pas toujours où l’on croit

• La densité recherchée

3. ÊTRE AU CENTRE:

«La cité noyée dans la campagne», ne concilient pas totalement nos rêves «contradictoires» de la villes idéale. Chacun d’eux se transforment en cauchemars lorsqu’il est employer seul. «La clé réside dans l’accès, à partir des différents lieux de résidence, aux centres urbains, à leurs services, à leur intensité.»

• Le polycentrisme

• Val d’Europe est un nouveau centre urbain au milieu des champs.

• Nouveaux pôles urbains

4. LE VILLAGE DANS LA VILLE

«Même au coeur des grandes métropoles, le village fait rêver. La vie urbaine est pourtant tout sauf villageoise et c’est en partie la nostalgie qui s’exprime. Le rêve du village traduit toutefois des attentes fortes. Si l’anonymat des villes offre une grande liberté d’action et de penser, il peut être angoissant. On a parfois besoin de se sentir connu et de rencontrer des gens. Ce rêve, c’est aussi le besoin d’un point d’ancrage dans la ville, le besoin d’habiter un lieu à échelle humaine et non pas qu’une mégalopole. Il renvoie enfin à un besoin pratique, celui d’avoir accès rapidement à pied à toutes les commodités.»

• Le village . la campagne : une menace pour l’environnement ?

• La forme du village, favorable au piéton ?

• L’exemple de POUNDBURY

• Des villages comme pôles autour de gares

5. VERDIR LA VILLE

«Faut-il accepter de vivre dans des environnements plus denses pour rendre les villes plus durables ? Doit-on pour autant sacrifier son désir de jouir du contact quotidien avec la nature ? Comment verdir les centres des villes ? L’une des solutions est de créer des parcs, squares et jardins. Du jardin du LUXEMBOURG à Central Park les exemples réussis abondent. Mais ils demeurent en nombre insuffisant et les espaces manquent. Certains rêvent alors de couvrir les rues de pelouse, d’étendre les espaces verts sur les toits et ailleurs. D’autres se mobilisent pour empêcher les parcelles libres d’être bâties et y créer des jardins partagés. Ce rêve de verdissement de la ville est-il un fantasme et est-il vraiment utile de le réaliser ?»

• Verdir pour l’environnement

• Les îlots de chaleur urbains

• Des tramways sur la pelouse

• Des autoroutes enfouies

• De la verdure sur les toits

• Faire des citadins des jardiniers

• Cultiver la ville

• Les guérilleros de l’espace vert

6. LE RÊVE DU QUARTIER «DURABLE»

«Avec les quartiers durables, les citadins et des urbanistes tentent de proposer un habitat écologique proche de la nature dans un environnement offrant toutes les facilités et les aménités de la vie urbaine. Ils sont une tentative de réalisation de la « ville rêvée », respectueuse de l’environnement, polluant moins, utilisant un minimum de ressources naturelles, accueillant et favorable au développement économique. Ils sont aussi appréciés pour leur cadre de vie : verdure, espaces de jeux sécurisés, voies piétonnières et cyclables occupent l’essentiel des espaces publics. La réussite n’est cependant que partielle : il reste à passer de l’échelle du quartier à celle de la ville…»

• Les quartiers durables, rêves de certains qui poussent partout

• Les quartiers durables, qu’est ce que c’est ?

• Le quartier d’Hammarby à STOCKHOLM

• Les quartiers durables ne sont pas parfaits

LANCTUIT J.E.

 

 

CHARMES, Erik; SOUAMI, Taoufik (2009) : Villes rêvées, villes durables, Éditions Gallimard, coll. Découvertes.

CHARMES, Eric (2003) : Les tissus périurbains français face à la menace des « gated communities », in Eléments pour un état des lieux, PUCA, 258 p.

ASCHER, François (2008) : « Effet de serre, changement climatique et capitalisme cleantech », in Esprit, février, pp. 150-164.

CLOCHARD, Fabrice; ROCCI, Anaïs, VINCENT, Stéphanie (2008) : Automobilités et altermobilités, quels changements ?, PARIS, L’Harmattan, 286 p.

DONZELOT, Jacques (2004) : « La ville à trois vitesses : gentrification, relégation, péri-urbanisation », in Esprit, Mars/avril, pp. 14-39.

GHORRA-GOBIN, Cynthia (2006) : La théorie du New urbanism : perspectives et enjeux, LA DÉFENSE, Editions de la DGUHC, 89 p.

JOUVE, Bernard; LEFEVRE, Christian (1999) : Villes, métropoles, les nouveaux territoires du politique, PARIS,Anthropos, 305 p.

REIGNER, Hélène; HERNANDEZ, Frédérique; BRENAC, Thierry (2009) : « Circuler dans la ville sûre et durable : des politiques contemporaines ambigues, consensuelles et insoutenables », in Métropoles, 5, Varia, [en ligne], mis en ligne le 6 avril 2009. URL : http://metropoles.revues.org/document3808.html

OFFNER, Jean-Marc (2006) : Les Plans de déplacements urbains, PARIS, La Documentation Française, 96 p.

VANIER, Martin (2008) : Le pouvoir des territoires, PARIS, Economica-Anthropos, 160 p.

VAYSSIERE, Bruno (1988) : Reconstruction-déconstruction. Le hard french ou l’architecture des trente glorieuses , PARIS, Picard, 1988, 327 p.

SOUAMI, Taoufik (2009) : Ecoquartiers, secrets de fabrication, PARIS, Les Carnets de l’Info., 207 p.

THEYS, Jacques (2000) : « La confusion des (bons) sentiments », in Développement durable, villes et territoires, Innover et décloisonner pour anticiper les ruptures, Note du CPVS, n° 13, DRAST, Ministère de l’Équipement des Transports et du Logement, 135 p.