ANDO, Tadao, 1991 : Toward new horizons in architecture, in Tadao Ando, NEW YORK, MoMA, pp75-76.

VOLETTE Guillaume

ANDO, Tadao, 1991 : Toward new horizons in architecture, in Tadao Ando, NEW YORK, MoMA, pp75-76.

TADAO ANDO est né en 1941, il est autodidacte, il n’apprend pas l’architecture a travers des cours théorique, mais lors de voyage, de visite où il parcoure les édifices, les analyse tout en s’en imprégnant. Ça façon de concevoir est pleine de respect, il construit a l’échelle de l’homme, privilégie l’intérieur. Il porte un grand intérêt au site dans lequel il conçoit, il est pour lui un élément à part entière du projet. Il joue avec par exemple, les reflets que peut entraîné le béton avec la nature, de cette manière il fait écho au site directement. Il utilise aussi des matériaux locaux pour mettre en valeur les cultures locales. Son approche est extrêmement sensible, et atteint parfois un niveau poétique.

Dans ce texte, il explique que le modernisme était trop mécanique et est devenu trop conventionnel, le POSTMODERNISME partait lui dans la bonne direction en utilisant “l’histoire, le bon goût et l’ornement” mais est vite tombé dans une redondance de cliché et c’est donc atrophié et à mené l’architecture dans une impasse. L’architecture implique de revenir aux origines à l’essence du projet, ce n’est pas simplement une question de style ou bien de technique.

Dans les sociétés contemporaines, l’architecture est déterminé par des facteurs économiques et pour la plus part engendré par la médiocrité et la standardisation.”

ABSTRACTION

Il aborde la solution en parlant “d’abstraction” qu’il définit comme étant “un moyen d’exploration qui arrive à cristalliser la complexité et la richesse du monde“.

Par la il entend donc de revenir à la source, pas dans le sens d’un retour en arrière mais plutôt comme, lors de la réflexion, prendre en compte l’histoire du site, la nature, les activités humaines, tout autant d’éléments qui donnent aux projets une cohésion globale à travers un “pouvoir abstrait“.

NATURE

Les japonais ont une sensibilité différente de la notre en ce qui concerne la nature, il n’oppose pas nature et bâtit ni ne cherche a la contrôle mais plutôt à créer une relation intime entre ces deux éléments. Sans créer une démarcation entre intérieur et extérieur et permettre à l’un et l’autre de se nourrir mutuellement.

Quand la présence de l’architecture transforme un lieu avec une nouvelle intensité, la découverte d’une nouvelle relation à la nature est possible

PLACE

La présence de l’architecture créer inévitablement un nouveau paysage. Ca implique la nécéssité de découvrir l’architecture que le site lui même recherche.

Ce personnage, et son parcours m’inspire beaucoup de respect et d’admiration. Sa vision de l’architecture est totalement personnelle et affranchit des dogmes. Je pense que l’on peut comprendre sa vision de l’architecture qu’en comprenant son vécu, il n’a pas apprit à construire l’architecture mais il a apprit à la ressentir. J’espère juste un jour pouvoir m’affranchir moi aussi de tous dogmes et avoir une vision aussi personnelle et pure de l’architecture.

ANDO, Tadao, 1991 : Toward new horizons in architecture, in Tadao Ando, NEW YORK, MoMA, pp75-76.