RIBOULET, Pierre, 1998 : Onze leçons sur la composition urbaine, Éditions Presses de l’école nationale des ponts et chaussées.

BONIFACE Marine

RIBOULET, Pierre, 1998 : Onze leçons sur la composition urbaine, Éditions Presses de l’école nationale des ponts et chaussées.

L’architecte français Pierre Riboulet né à Sèvres en 1928, nous offre, ici, sa vision sur la composition urbaine. Il met en lumière dans son livre “Onze leçons sur la composition urbaine” la nécessitée d’une composition des formes et l’impact qu’elle produit. Pour lui, deux mots clés guide notre lecture :

Une composition qui connote un attribue esthétique. L’action d’une seule personne.

Une ville générée par des pratiques sociales. L’action induite pour une collectivité. C est le contenant de rapports sociaux dans une enveloppe matérielle, elle est issue d’accumulation de traces. L’espace est appropriable à souhait.

En perpétuel mouvement, elle se transforme, se renouvelle, s’agrandit… Elle est vivante on y rentre, on en sort, on la traverse. Il existe plusieurs modes de représentations de la ville-objet ; elle peut être ouverte sur les alentours, fermée et autonome ou tenue, régis par l’état.

En fonction d’un besoin, d’une demande elle peut donc s’apparenter à différentes formes.

La morphologie urbaine prend alors tout sons sens.

L’accumulation, la superposition, la recomposition urbaine crée une image redoutée. La population reste craintive quant à ‘l’idée d’agrandissement urbain, qui engendrerai multiples nuisances (bruit…).

La question d’une taxe financière unique est lancé permettant de dissuader les futurs projets. Selon l’INSEE, celle-ci existerai déjà sous le nom de, taxe professionnelle unique et permettrai de ralentir l’accroissement urbain.

En résumer la ville n’est qu’une projection d’une demande à satisfaire, il s’agit de la théorie du reflet.

RIBOULET, Pierre, 1998 : Onze leçons sur la composition urbaine, Éditions Presses de l’école nationale des ponts et chaussées.