MERLIN, Pierre, 1994 : La croissance urbaine, Editions Presses Universitaires de France PUF, Collection QUE SAIS-JE ?.

MAZILLE Matthieu

Rethinking Mobility

MERLIN, Pierre, 1994 : La croissance urbaine, Editions Presses Universitaires de France PUF, Collection Que sais-je ?.

MVRDV, 1998 : FARmax, Editions 010 Uitgeverij.

Le calcul de la consommation d’espace de Pierre Merlin.

Avant toute chose il semble important de définir un cadre historique et culturel a ce calcul de consommation d’espace.

Les phases d’urbanisation de la France et de tous les pays urbanisé de notre époque commence a la révolution industriel, ou la ville a du être remanier pour faire face a toute les avancés technologiques, notamment en matière de transport. La séparation entre l’habitat et le travail a été rendue possible par les transports, ainsi sont apparue les banlieues industrielles et les habitats ouvriers du style des salines royales d’Arc et Senant ou des usines Michelin. Les villes se sont peu a peu constituées de la manière suivante, les bureaux de prestige au centre ville et les usines en périphérie. Au niveau du logement, l’organisation se fait de manière beaucoup plus complexe et est fonction des pays. Soit il est constitué d’un espace vaste en périphérie (modèle anglo-saxon) soit il est formé par un espace beaucoup plus réduit au centre ville mais beaucoup plus valorisé par la proximité des services (modèle latin).

Comme dit précédemment, c’est les transports qui régissent l’organisation de la ville car ils règlent les temps de déplacement. Il est défini que Le rayon d’une ville ne peut pas déplacer 1h de trajet. C’est pourquoi il est primordial que le réseau de transport de la ville soit correctement géré. Il n’est pas possible de privilégier et de rendre unique un type de moyen de transport. Chaque type a ses qualités et touche un type de personnes, a des heures spécifiques et des lieux spécifiques. Les transports en communs sont utiles car ils ont une grande capacité de transport aux heures de pointes, qu’ils permettent un accès facile au centre ville et qu’ils donnent une mobilité aux personnes n’ayant pas accès à la voiture (50% de la population). La voiture quant à elle est utile quand on sort du centre ville, elle permet des déplacements de façon beaucoup plus confortable et sont utilisation en heures creuses est privilégiée par les utilisateurs. On peut ainsi faire une comparaison entre les transports en communs et la voiture :

            Individuel        Communs

Accès au type de transport    60% de la pop    100% de la pop

Capacité en pers/sens/heure    8000 (2X3 voies)    60000 (RER)

Cout d’utilisation            >

Consommation d’énergie    X3

Cout de nuisance        X10

Espace consommé        X30

On s’intéressera d’avantage à la consommation d’espace qu’utilise la voiture. Dans le modèle anglo-saxon, avec la prédominance de la maison individuelle, la consommation d’espace y est exponentielle. Elle grandi avec le niveau de vie et l’automobile y est une grande consommatrice d’espace. Dans le modèle latin, prédomine beaucoup plus les grands axes radiaux autour du centre et les transports en communs.

La consommation d’espace par habitant peut être définie par le quotient de la superficie totale d’une région sur la superficie urbanisée de cette même région, le tout divisé par le nombre d’habitant. Mais comme précisé précédemment, elle ne dépend pas que des éléments qui participent a son calcul. Elle dépend aussi de la façon de vivre des habitant de la région, elle dépend du niveau de vie et aussi de la grandeur de la ville elle même. Une ville de moindre taille à une valeur foncière plus basse qu’une ville de grande taille, ainsi chaque habitant consommera facilement plus d’espace. Cette donnée est donc peu significative et n’a aucune valeur relative. Il est impératif de ne jamais considères la consommation d’espace par habitant comme valeur référence et surtout unique. Elle dépend de tellement de chose qu’il est aussi complexe de l’utiliser pour faire des modèles d’évolution de l’urbanisation future. Il faudrait alors considérer toutes les autres variables en même temps. Mais elle a l’avantage de donner une proportion, une échelle de grandeur de l’espace utilisé par chacun, qui comprend non seulement le logement mais aussi les zones de travail, de loisir, de consommation etc.

MERLIN, Pierre, 1994 : La croissance urbaine, Editions Presses Universitaires de France PUF, Collection Que sais-je ?.

MVRDV, 1998 : FARmax, Editions 010 Uitgeverij.